Au travail et dans la communauté, l’estime de soi, les performances et la satisfaction professionnelle des employés handicapés sont profondément influencées par les attitudes des collègues et des pairs. Les attitudes négatives sur le lieu de travail ou dans les cercles sociaux sont souvent les plus grands obstacles à l’inclusion et à l’avancement professionnel des personnes handicapées (même dans un environnement qui s’engage fermement à respecter ces politiques).

L’embauche de personnes ayant des capacités différentes présente de nombreux avantages qui ne sont pas connus de tous. Par exemple, dans une enquête de Forbes, 56 % des entreprises ayant un chiffre d’affaires annuel de plus de 10 millions de dollars sont tout à fait d’accord pour dire que la diversité de la main-d’œuvre favorise l’innovation. La collaboration mène au succès.

Selon le service d’aide a domicile a Lyon et Villeurbanne, voici 6 façons de contribuer à créer une société et un lieu de travail plus inclusifs :

Demandez d’abord et suivez leur exemple

Ne supposez pas que les gens ont besoin d’aide. Demandez-leur s’ils ont besoin de quelque chose pour rendre le processus plus efficace ou plus facile pour eux. Ils sont les experts de leurs besoins et de la meilleure façon de les satisfaire. S’ils demandent de l’aide, demandez des instructions précises sur la façon dont vous pouvez les aider.

Parlez clairement, écoutez bien

Si vous travaillez avec une personne présentant une déficience intellectuelle ou d’autres problèmes cognitifs, utilisez des phrases claires, des mots simples et des concepts concrets. Adaptez le rythme, la complexité et le vocabulaire de votre discours à ceux de la personne. À moins que vous ne soyez informé du contraire, rappelez-vous qu’ils peuvent prendre leurs propres décisions. Permettez aux personnes souffrant de troubles de la parole de finir leurs propres phrases. Ne parlez pas à leur place et ne les interrompez pas.

Parlez directement aux personnes

Établissez un contact visuel et parlez directement aux personnes, même si leur assistant de soins personnels ou leur interprète est avec elles. Lorsqu’une personne sourde est accompagnée d’un interprète, elle regardera l’interprète pendant que vous parlez. Pendant que cela se produit, concentrez votre interaction sur l’utilisateur. De même, si vous devez parler pendant un certain temps avec une personne en fauteuil roulant, asseyez-vous pour qu’elle n’ait pas à forcer sur son cou pour vous regarder. Ne vous penchez pas sur une personne en fauteuil roulant.

Soyez conscient de votre espace personnel

Certaines personnes qui utilisent une aide à la mobilité, comme un fauteuil roulant, un déambulateur ou une canne, considèrent ces aides comme faisant partie de leur espace personnel. De même, ne commencez jamais à pousser le fauteuil roulant de quelqu’un sans avoir demandé la permission de l’occupant. Ne touchez pas, ne déplacez pas et ne vous appuyez pas sur les aides à la mobilité. C’est également important pour la sécurité.

Faites preuve de souplesse à l’égard des membres de la famille des personnes handicapées

De nombreuses personnes handicapées ont des membres de leur famille qui les soignent ou leur tiennent compagnie. Dans de nombreux cas, le conjoint d’une personne handicapée peut quitter le marché du travail en raison des besoins de son conjoint. En faisant preuve de souplesse à l’égard des besoins des membres de la famille, on les permet de rester sur le marché du travail et on réduit les effets cumulés sur le ménage et la main-d’œuvre de la province.

Lorsque vous organisez des réunions, vérifiez l’accessibilité

Confirmez un lieu de réunion avant la rencontre et envoyez des instructions détaillées sur l’accessibilité du lieu. Demandez si vous pouvez faire quelque chose pour préparer la réunion afin de vous assurer que tout le monde est en mesure de participer pleinement.

N’oubliez pas que les erreurs sont possibles ! Ce qu’il faut retenir, c’est qu’il faut poser des questions et suivre l’exemple d’une personne. Certains de ces conseils peuvent sembler gênants la première fois. Surtout si vous posez des questions à une personne que vous venez de rencontrer ou qui est nouvelle dans votre entreprise.

Nous essayons naturellement d’éviter la maladresse et pouvons, sans le savoir, essayer d’éviter d’interagir avec des collègues handicapés, créant ainsi un véritable sentiment d’exclusion chez les autres. Une fois que vous avez surmonté cette première fois, les choses deviennent rapidement plus faciles. À l’inverse, interroger quelqu’un sur son handicap devient plus difficile et de plus en plus gênant à chaque fois que vous l’évitez. Ne laissez pas la gêne s’installer.

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